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Détecter l’endométriose.

Endométriose, quelles sont les conséquences possibles ?

La douleur

C’est le symptôme le plus fréquent associé à l’endométriose dans 50 à 75% des cas.

Il faut savoir qu’il n’y a pas de parallèle entre la sévérité de la maladie et l’intensité des douleurs. Elle est proportionnelle à douleurl’importance de l’inflammation de l’endométriose et est intense en cas de poussée inflammatoire.

A l’inverse, la douleur régrèsse quand l’inflammation diminue et que les lésions persistent sous la forme cicatrices.

La douleur peut se présenter de différentes manières:

  • Une dysménorrhée (douleur lors des règles).
  • Une dyspareunie (douleurs lors des rapports).
  • Une dyschénésie (douleur au moment de la défécation).
  • Douleurs urinaire avec sensation de cystite ou de difficulté à uriner.
  • Douleur pelviennes chroniques

 

L’infertilité

En cas d’infertilité, une endométriose associée est présente dans 35 à 55% des cas. A l’inverse, chez les patientes présentant une endométriose, on retrouve une infertilité dans 30 à 50% des cas. On comprend donc qu’en cas d’endométriose, si la fertilité est souvent abaissée, une grossesse naturelle est toujours possible en l’absence de traitement. Les mécanismes qui expliquent les troubles de la fertilité dans le cas d’une endométriose sont parfois évidents.

  • Modification anatomiques, conséquence de l’endométriose évoluée de stade 3/4: Des adhérences bouleversent les rapports anatomiques entre les organes (trompes et ovaires). En raison des processus adhérentes, une véritable obstruction des trompes (hydrosalpinx) peut se produire.
  • Autres mécanismes: En l’absence d’anomalie anatomique, les mécanismes qui entrainent une réduction de la fertilité sont plus difficile à comprendre (endométriose stade 1/2). Il s’agit souvent d’une modification du liquide péritonéal, c’est-à-dire du milieu pelvien où se déroule la fécondation. Apparaissent aussi des marqueurs de l’inflammation, comme la production de substances (cytokine) et de globules blancs qui ont une action néfaste sur le spermatozoïde, l’ovocyte mais également sur l’interaction entre eux.
  • Modification de la fonction des trompes: La trompe assure le transport de l’embryon jusque dans l’utérus pour qu’il s’y implante. L’endomètre responsable de cette implantation parait être modifié en cas d’endométriose, ce qui entraine une altération de ses capacités à permettre cette implantation.

 

Dégénérescence des lésions endométriosiques

Très rare, la dégénérescence concerne principalement l’ovaire.

Plus fréquemment, l’endométriose peut être associée à des lésions de l’endomètre.

 

Comment reconnaitre la maladie ?

Comment détecter la maladie ?

Les symptômes qui nous amènent à rechercher l’endométriose sont:

  • Les douleurs
  • L’infertilité

La seule certitude diagnostique est apportée par le prélèvement des lésions réalisées lors d’un acte chirurgical et la confirmation du caractère endométriosique des lésions grâce à leur analyse au microscope.

 

Quelles formes prend le diagnostic ?

  1. L’interrogatoire: Il permet d’établir des données importantes pour évoquer ou non une endométriose (exemple: endométrioseantécédents familiaux? Règles très douloureuses? Résistance aux anti-inflammatoires classiques ? Prescription précoce de la pilule ?)
  2. L’examen clinique: il donne souvent des informations en cas de lésions profondes. Cependant il est à noter que l’examen peut être normal dans 47% des cas chez les femmes touchées par la maladie.
  3. Les marqueurs sériques: ce sont les produits chimiques présents dans le sang dont la concentration est en rapport avec certaines situations physiologiques ou pathologiques. Dans le cas d’une endométriose on regardera celui du CA125. Cela peut être une orientation mais n’est pas spécifique.
  4. L’échographie gynécologique: Elle est une étape importante du diagnostic car elle est facile à réaliser.
  5. L’IRM: Elle permet surtout l’analyse des aspects pelviens des lésions profondes. Elle est aussi précieuse pour le diagnostic et l’évaluation de l’adénomyose.
  6. L’échographie endorectale: Elle permet une analyse des lésions de la cloison recto-vaginale et de l’importance de l’infiltration des lésions endométriosiques au niveau de l’appareil digestif (rectum et sigmoïde).
  7. L’hystérosalpingographie: c’est un examen radiologique qui permet d’observer les trompes de Fallope grâce à un produit de contraste injecté dans la cavité utérine.
  8. La coelioscopie: c’est une technique chirurgicale qui permet d’opérer à l’intérieur du ventre en ne réalisant que de petites incisions. C’est l’examen de certitude, elle permet d’identifier les lésions typiques d’endométriose et faire des prélèvement à visée diagnostique des lésions.

 

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